Plantes envahissantes

Le programme « Je te remplace®» pour prévenir leur prolifération
dans nos forêts, milieux humides, berges et zones urbaines
Au Québec, plusieurs plantes exotiques sont introduites chaque année, souvent à des fins ornementales.
Si la majorité d’entre elles ne posent pas de problème, certaines deviennent envahissantes et peuvent causer des dommages importants à nos écosystèmes, à notre santé et à notre économie. Leur prolifération dans les forêts, milieux humides, berges et zones urbaines est une réalité préoccupante.
Pour répondre à cet enjeu, Québec Vert a lancé un tout nouveau programme : Je te remplace®.
Cette initiative vise à informer, sensibiliser et accompagner les citoyens, les municipalités et les professionnels de l’horticulture afin d’éliminer certaines plantes exotiques envahissantes (PEE) de la production, de la vente et de la plantation.
Des outils concrets pour faire les bons choix
Le site Je te remplace – Lutte contre les plantes envahissantes propose une foule de ressources pratiques, dont :
13 plantes à ne plus utiliser
11 plantes à utiliser avec précaution
35 plantes de remplacement suggérées
Un guide détaillé sur les espèces exotiques envahissantes, le rôle de l’horticulture et les bonnes pratiques
Des fiches techniques sur les espèces à bannir seront également mises en ligne sous peu pour appuyer les professionnels du secteur.
Deux espères à surveiller à Sainte-Brigite-de-Laval.
La berce du Caucase
Importée dans les années 1990 pour l’aménagement paysager, cette plante impressionne par sa taille (jusqu’à 5 mètres) et ses grandes ombelles blanches. Toutefois, elle représente un risque pour la santé : sa sève, combinée à l’exposition au soleil, peut provoquer des brûlures graves par photosensibilisation.

Elle menace également la biodiversité : ses graines, actives pendant plus de cinq ans, se dispersent facilement et empêchent la croissance d’autres plantes. Il est important de ne pas la confondre avec la berce laineuse, une espèce indigène.
La renouée du Japon
Classée parmi les 100 pires espèces envahissantes au monde, cette plante, souvent surnommée « bambou », se propage rapidement grâce à ses rhizomes souterrains. Ceux-ci libèrent des toxines qui empêchent l’établissement d’autres végétaux.
On la retrouve sur les berges, dans les milieux humides et même en zone urbaine. Son éradication est difficile et nécessite des interventions répétées, un suivi rigoureux et une gestion sécuritaire des résidus.
Pour en savoir plus
La Ville de Sainte-Brigitte-de-Laval invite ses citoyens à consulter la page dédiée sur son site Web pour en apprendre davantage sur les plantes envahissantes présentes sur le territoire, les mesures de prévention et les ressources disponibles : sbdl.net/plantes-insectes-nuisibles. Ensemble, faisons des choix responsables pour préserver la richesse naturelle de notre territoire.
Charlotte Chabot, Technicienne à l’environnement, pour la Ville de Sainte-Brigitte-de-Laval